Le vermicompostage fait son entrée à l’école secondaire de l’Odyssée

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L’école secondaire de l’Odyssée, membre du programme Matière verte depuis 2020, a fait l’acquisition d’un vermicomposteur afin de faire du compostage intérieur pendant toute l’année scolaire. En plus de ses impacts environnementaux, le projet a su créer un sentiment d’appartenance chez les élèves de la classe d’adaptation scolaire.

Surmonter les préjugés par l’éducation relative à l’environnement

Le vermicompostage consiste en la transformation en compost de grande qualité des résidus alimentaires et des matières organiques par des vers rouges. 

En début de projet, la crainte que les vers prennent la fuite ou celle de la prolifération des mouches à fruits constituaient des préoccupations. Grâce à un atelier pour les membres du corps enseignant et par des activités de recherche par les élèves, les préjugés quant au vermicompostage sont tombés. Même chose pour les parents qui ont découvert une nouvelle façon de composter. Certaines familles ont même adopté la méthode à la maison !

Valorisation des déchets… et des élèves !

Le projet a piqué la curiosité de toute l’école dès le début. En devenant spécialiste du vermicomposteur, une classe d’adaptation scolaire a développé un grand sentiment de fierté et d’appartenance à l’école, comme en témoigne Alison Beaudin, enseignante. « Les élèves […] se sentent un peu à l’écart des autres groupes, c’est pourquoi ils sont contents de faire partie d’un aussi beau projet. » Les impacts positifs vont donc bien au-delà de la transformation de déchets organiques. 

Conseils pour un démarrage plein de succès

Si l’acquisition du matériel a été facile et peu coûteuse, il demeure que le vermicompostage nécessite quelques connaissances de base pour assurer la production d’un maximum de compost. L’activité des vers, leur alimentation, la quantité de matière requise en fonction de la taille du vermicomposteur et l’humidité de la terre sont quelques éléments à considérer. 

De plus, il ne faut pas avoir peur de voir grand, comme en témoigne Hélène Bégin, technicienne travaux pratiques et coordonnatrice du projet. « Si c’était à refaire, on partirait avec un plus gros volume dès le départ. Il y avait trop de [matières organiques] par rapport à la capacité des vers, mais c’est un beau problème. »

Hélène Bégin conclut avec un conseil pédagogique : « Pensez à intégrer le projet de différentes façons. Ça peut être par les sciences, par la gestion des déchets, mais également par des visites au site d’enfouissement. On peut aussi y aller très large et s’intéresser directement aux vers. Bref, il y a beaucoup de liens à faire avec différentes matières scolaires. »

À propos du programme Matière verte

Le programme d’accompagnement et de certification Matière verte s’adresse aux écoles primaires et secondaires du Québec, tant publiques que privées. Créé en 2020, le programme est la seule démarche d’accompagnement et de certification soutenue par le ministère de l’Éducation.

Pour en savoir plus sur le programme Matière verte

Photo par  Hélène Bégin