L’Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI) a dévoilé un document de plaidoyer appuyé par plus de 50 organisations intitulé Pour une justice climatique féministe, manifestant le besoin d’inscrire le féminisme dans le mouvement pour la justice climatique.
Les changements climatiques engendrent déjà des catastrophes désastreuses à travers le monde: inondations, sècheresse, migrations forcées, événements météorologiques extrêmes… et dont les femmes et les filles restent les premières victimes, particulièrement dans les pays du Sud et dans les communautés à faible revenu dans les pays du Nord. Or, les femmes sont sous-représentées dans les processus décisionnels à tous les niveaux. Elles détiennent pourtant un leadership, des connaissances traditionnelles et une perspective critique leur permettant de proposer des solutions efficaces et pérennes aux problématiques sociales et environnementales.
On désigne d’abord la justice climatique comme le droit de toutes et de tous de partager équitablement les bénéfices d’un environnement sain. Les femmes sont plus vulnérables aux effets des changements climatiques et en sont donc plus affectées que les hommes en raison du rôle de soin qu’elles occupent typiquement (agriculture, approvisionnement en eau, etc.) ainsi qu’aux discriminations auxquelles elles font face. Par exemple, lors d’une catastrophe naturelle, le risque de décès chez les femmes est 14 fois plus élevé que chez les hommes.
Des millions de personnes sont déplacées de force en raison de la dégradation de l’environnement et des dangers associés aux événements climatiques, ce qui occasionne des conditions de vie très critiques. Cette situation met encore une fois les femmes en position de vulnérabilité, car elles sont davantage à risque de subir diverses formes de violence. Comme elles ne peuvent pas obtenir le statut de réfugiées selon la définition de la Convention de Genève, elles ne peuvent pas être protégées par le droit international. Les instances décisionnelles doivent agir pour remédier à cette situation d’injustice.
La justice climatique signifie aussi que toutes et tous ont les mêmes opportunités de faire entendre leurs voix pour contribuer aux solutions et aux stratégies de lutte contre les changements climatiques. Les femmes, et particulièrement les femmes autochtones, possèdent des connaissances approfondies de l’environnement pouvant aider à l’élaboration de solutions, mais qui sont sous-évaluées et ignorées dans les processus décisionnels, parce que ces femmes sont largement moins représentées que les hommes. Par exemple, seulement 7% des leaders gouvernementaux étaient des femmes au sommet de l’Organisation des Nations Unies (ONU) sur le climat à Paris en 2015. Des études démontrent en effet que la sous-représentation des femmes dans les instances décisionnelles et la méconnaissance des mécanismes de réduction de gaz à effet de serre sont directement liées. Cela compromet fortement l’efficacité des stratégies de lutte contre les changements climatiques.
Une approche intersectionnelle et féministe dans la mise en oeuvre de politiques et dans les décisions publiques doit être intégrée pour obtenir une justice climatique féministe. Par exemple, le Canada doit contribuer à sa juste valeur en aide internationale aux femmes et cesser ses investissements dans les énergies fossiles, première cause des changements climatiques.
Les moyens pour obtenir une justice climatique féministe existent, mais le manque de volonté politique et d’une vision féministe nuit à sa concrétisation. Les demandes des organisations signataires, dont ENvironnement JEUnesse, comprennent:
Crédit photo: AQOCI 2019
L’Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI) créée en 1976, regroupe 60 organismes de 13 régions du Québec qui œuvrent, à l’étranger et localement, pour un développement durable et humain. L’AQOCI a pour mission de promouvoir et soutenir le travail de ses membres ainsi que leurs initiatives en faveur de la solidarité internationale. En s’appuyant sur la force de son réseau, l’AQOCI œuvre à l’éradication des causes de la pauvreté et à la construction d’un monde basé sur des principes de justice, d’inclusion, d’égalité et de respect des droits humains.
Caroline Hervochon (pronom: elle)
Coordonnatrice aux communications
caroline@enjeu.qc.ca | 514-252-3016
Détentrice d’une Maîtrise en Administration des Activités Culturelles, Caroline a travaillé plusieurs années au carrefour de la culture, des arts numériques, du social et de l’éducation en France et au Canada. Son parcours éclectique lui a permis de développer plusieurs cordes à son arc et de mettre sa créativité au service de projets innovants et porteurs de sens.
Sensible aux enjeux sociétaux, Caroline a travaillé auprès de publics variés et a participé, entre autres, au développement de projets scolaires, de formation ou encore d’insertion sociale. Dans les actions qu’elle met en place, elle s’attache à développer une approche ludique et pédagogique au cœur de sa communication, pour transmettre, vulgariser et sensibiliser.
Engagée et ouverte sur le monde, Caroline a à cœur de créer des liens, faire bouger les consciences et contribuer à une société plus écocitoyenne. En janvier 2022, elle rejoint l’équipe d’ENvironnement JEUnesse à titre de Coordonnatrice aux communications, avec la forte envie de porter la voix de l’engagement citoyen et de susciter l’action collective.
Juliette Zimmer (pronom: elle)
Chargée de projet en environnement
juliette@enjeu.qc.ca | 514-252-3016
Diplômée du baccalauréat en études de l’environnement de l’Université de Sherbrooke, Juliette a travaillé comme chargée de projet en transition socio-écologique, comme consultante en développement durable et comme stagiaire de recherche en environnement. Ces expériences lui ont permis d’apprendre à mieux connaître le grand réseau de groupes engagés pour la transition socio-écologique au Québec.
Elle est particulièrement intéressée par la protection de la nature et de la biodiversité et par la rencontre entre les enjeux de justice sociale et de défense de l’environnement. Ce qui la motive le plus dans ce domaine, c’est la façon dont les mesures visant à répondre à la crise climatique peuvent aussi contribuer à créer une société plus heureuse et plus égalitaire.
Juliette a rejoint l’équipe d’ENvironnement JEUnesse en 2023 à titre de chargée de projet en environnement.
Stéphanie Pellerin (pronom: elle)
Coordonnatrice aux programmes
stephanie@enjeu.qc.ca | 514-252-3016 #226
C’est un peu par hasard que Stéphanie est tombée dans le domaine de l’ERE après sa maîtrise en Sciences de l’environnement à l’UQAM. Adorant partager et échanger autour des expériences et connaissances de toutes et tous, il s’agissait du domaine tout indiqué! Elle a donc choisi d’oeuvrer au sein d’organismes communautaires en environnement pour y faire de la sensibilisation et accompagner les initiatives citoyennes. Passionnée de nature urbaine, Stéphanie désire contribuer à créer des villes où humains et nature ont leur place.
Chez ENvironnement JEUnesse, Stéphanie agit à titre de Coordonnatrice aux programmes pour accompagner les établissements membres dans leurs démarches environnementales.
Kathya Bérubé-Panneton (pronom: elle)
Agente de soutien aux programmes
kathya@enjeu.qc.ca | 514-252-3016
Amoureuse de la nature et de l’environnement, Kathya a fait ses études en Actions pour le changement en innovation sociale (programme anciennement connu sous le nom Actions sociales et médias) au Cégep du Vieux Montréal. Elle continue présentement ses études en Médias sociaux et organisation à l’UQAM.
Durant ses études collégiales, elle s’est impliquée dans le comité vert de son cégep, dans le Forum Social Mondial, ainsi que dans différents comités d’agriculture urbaine. C’est en tant que jeune adulte qu’elle se trouve un amour pour la communication mobilisatrice de changements à petite échelle. Passionnée par la richesse de notre terroir et de l’abondance de nos ressources naturelles, elle souhaite protéger son environnement autant que possible pour les générations futures.
Ayant comme bagage professionnel la gestion du changement, la rédaction d’articles, la création de contenu, la sensibilisation environnementale, la coordination de projet, l’organisation d’événements et bien plus, Kathya se joint à l’équipe d’ENvironnement JEUnesse en tant qu’agente de soutien aux programmes.
C’est en touchant à divers enjeux dont l’éducation relative à l’environnement, la justice climatique, la mobilité durable, la gestion des matières résiduelles, la consommation responsable qu’elle saura vous guider à travers sa passion pour ENvironnement JEUnesse.
Marianne Ferron (pronom: elle)
Coordonnatrice au partenariat jeunesse
mferron@enjeu.qc.ca | 514-252-3016
Diplômée en arts du spectacle ainsi qu’en médiation culturelle, Marianne cumule plusieurs années d’expérience dans le milieu culturel. Elle y développe des compétences en communication, organisation d’événements et en accompagnement d’artistes et d’organisations dans la réalisation de projets innovants.
Au fil de son parcours, elle s’est également engagée auprès de la jeunesse, œuvrant au sein d’une organisation dédiée à l’accompagnement de jeunes porteurs de projets au Québec et à l’international. Toutes ces expériences lui ont permis de s’impliquer sur des projets répondant aux enjeux sociétaux et environnementaux.
Marianne s’intéresse particulièrement aux innovations citoyennes et entrepreneuriales axées sur la préservation de l’environnement, tout en cherchant à éveiller la conscience écologique parmi les jeunes. Forte de cette aspiration, Marianne intègre avec enthousiasme l’équipe d’Environnement Jeunesse. Son rôle est d’accompagner et outiller les jeunes afin qu’elles et ils puissent acquérir les compétences nécessaires pour agir et adopter des comportements écocitoyens.
Sarah-Katherine Lutz (pronom: elle)
Directrice générale
sarah@enjeu.qc.ca | 514-252-3016, poste 228
Sarah-Katherine Lutz a travaillé plusieurs années dans le milieu culturel, où elle a notamment acquis une grande compréhension du milieu scolaire et des défis auxquels il fait face en développant des activités et des programmes à l’intention du milieu de l’éducation. Elle a entre autres participé à la mise sur pied d’Hémisphères, un réseau d’écoles primaires et secondaires qui placent la culture au cœur de leur quotidien.
Formée en scénographie et en design d’événements, elle met sa créativité à contribution afin de favoriser la cohérence entre les initiatives existantes et de concrétiser les nouvelles idées. Plus que tout, Sarah est une fille d’équipe qui aime collaborer pour déployer des projets innovants.
Sarah-Katherine a joint l’équipe d’ENvironnement JEUnesse en 2021 à titre de coordonnatrice des programmes éducatifs et occupe le poste de directrice générale depuis octobre 2022.
Marianne Renauld Robitaille (pronom: elle)
Chargée de projet en mobilisation
marianne@enjeu.qc.ca | 514-252-3016, poste 223
Détentrice d’une maîtrise en études politiques appliquées et environnement de l’Université de Sherbrooke, Marianne est passionnée par l’action climatique, tant au niveau local qu’international. Elle utilise ses capacités d’analyse et de vulgarisation scientifique pour renforcer la capacité d’agir de ses pairs.
Engagée dans son milieu depuis quelques années, Marianne a développé une bonne connaissance des principaux groupes engagés dans la lutte aux changements climatiques, la transition socio-écologique et la protection des milieux naturels. Marianne fait d’ailleurs partie de l’initiative des 50 jeunes engagés pour le climat (50JEC), qui vise à mieux intégrer la science à la prise de décision politique en matière de lutte aux changements climatiques, un sujet qui lui tient à cœur.
Marianne a également fait partie de la cohorte 2020-2021 de jeunes leaders pour l’environnement d’ENvironnement JEUnesse, et est ravie d’avoir intégré l’équipe à titre d’agente de projet en mobilisation pour susciter l’action politique et plus de justice climatique.