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18 février 2019Alors que la planète s’est déjà réchauffée d’un degré par rapport aux niveaux pré-industriels, que les négociations climatiques internationales offrent peu de solutions concrètes et que le Forum économique mondial accueille des dirigeant(e)s en jet privé, l’urgence d’agir face aux changements climatiques se fait sentir plus que jamais. Les initiatives, tant locales que nationales, se multiplient.
En 2018, la jeune militante suédoise Greta Thunberg a inspiré un mouvement de grève climatique aux quatre coins de la planète. Tous les vendredis, elle sèche les cours pour protester pacifiquement devant son parlement. Le mouvement arrive d’ailleurs en force au Québec: les étudiant(e)s universitaires lancent ce vendredi une campagne provinciale de grève pour le climat.
Les étudiant(e)s du Québec rejoignent le mouvement mondial
L’Université du Québec à Montréal, l’École de technologie supérieure, l’Université Concordia, l’Université McGill, l’Université du Québec à Chicoutimi, l’Université Laval, les cégeps Saint-Laurent, Montmorency, Lionel-Groulx, le Collège de Montréal et d’autres établissements, qui composent le collectif La planète s’invite à l’Université, font front commun pour le climat en lançant un mouvement de grève qui débutera le 15 mars 2019.
Les demandes qui motivent le groupe d’étudiant(e)s sont les suivantes:
- L’établissement d’un programme d’éducation à l’écologie et de sensibilisation à la crise climatique mis sur pied conjointement avec des jeunes;
- L’adoption d’une loi climatique qui empêche tout dépassement des cibles recommandées par le GIEC et la mise en branle de tout projet d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures, en plus de la fin des subventions aux combustibles fossiles;
- L’adoption de politiques encourageant la transparence des investissements par les institutions d’enseignement, trop souvent destinés aux fonds subventionnant les énergies fossiles.
Cette annonce des jeunes québécois(e)s s’insère dans une longue série d’initiatives citoyennes d’envergure, dont le Pacte pour la transition, signé par plus de 260 000 personnes et qui demande au gouvernement d’adopter une loi pour le respect de ses engagements climatiques, ainsi que la Déclaration d’urgence climatique (DUC) endossée par plus de 5,6 millions de citoyen(ne)s.
Une marche mondiale pour le climat le 15 mars 2019
Afin de faire écho aux grèves locales du vendredi qui se multiplient d’un océan à l’autre, une marche mondiale pour le climat aura lieu le 15 mars 2019, dont le Québec fera partie. Une autre grève mondiale pour le climat s’organise pour le mois de septembre.
Le mouvement québécois rejoint ainsi une campagne lancée au Canada, Fridays For Future Strikes #FFF – ou les Grèves du vendredi pour l’avenir. Des jeunes de Toronto, Ottawa, Edmonton, Vancouver et Victoria et 7 autres villes ne vont plus à l’école une fois par mois pour manifester pour le climat. D’ailleurs, le vendredi 3 mai prochain, une marche canadienne pour le climat aura lieu, alors que les manifestations se dérouleront simultanément d’un bout à l’autre du pays.