Le Cégep Limoilou, engagé dans la lutte contre le gaspillage
14 avril 2021Au-delà de mon action: les actions collectives
27 avril 2021Le Cégep Limoilou, engagé dans la lutte contre le gaspillage
14 avril 2021Au-delà de mon action: les actions collectives
27 avril 2021L’école secondaire Calixa-Lavallée, située à Montréal-Nord, est en voie d’avoir son propre jardin hydroponique, soit un jardin intérieur permettant de cultiver des plantes, telles que des laitues, légumes et fines herbes, sans avoir besoin de terre. Les racines puisent alors leurs nutriments directement dans l’eau et sont éclairées par des lumières artificielles. Coup d’œil sur ce projet qui joint l’utile à l’apprentissage!
Produire et apprendre tout au long de l’année
L’idée du jardin hydroponique est venue lorsque Isabelle Labrie, animatrice de vie spirituelle et d’engagement communautaire (AVSEC) à l’école secondaire Calixa-Lavallée, a pris conscience de l’aspect éphémère du jardin pédagogique extérieur déjà présent sur le terrain de l’école. «On voulait un jardin qui produirait tout au long de l’année, et pas seulement lors de la période estivale», explique-t-elle. «Le jardin hydroponique est une solution qui permet de mener une démarche d’autonomie alimentaire avec notre groupe de Formation préparatoire au travail (FPT) tout au long de l’année scolaire.»
Pour son jardin, l’école s’est tournée vers Systèmes Viréo, qui, en plus d’offrir le matériel pour produire le jardin, offre un service de formation et de soutien, un accès à une communauté virtuelle et une trousse pédagogique. Les services offerts par Systèmes Viréo permettent de développer les connaissances et les compétences d’un groupe de FPT dans l’entretien et le fonctionnement d’un système d’hydroponie.
La démarche ne s’arrête pas seulement au groupe de FPT. En été, l’école souhaite collaborer avec le centre pour personnes aînées et le centre de la petite enfance (CPE) à proximité pour l’entretien du jardin. Des liens entre les différents programmes d’études de l’école pourraient aussi être réalisés sur le long terme.
Le début d’une grande démarche
À terme, le jardin permettra à l’école de faire pousser 98 plants qui pourront être utilisés dans différents projets, comme la mise en place d’un bar à salade temporaire ou la réalisation de bouquets de fleurs comestibles pour des célébrations telles que la fête des Mères, par exemple. «On ne manque pas d’idées; ce projet n’est que le début de notre démarche d’initiation à l’autonomie alimentaire», s’enthousiasme Isabelle Labrie.