Katowice (Pologne), le 15 décembre 2018 – La 24e conférence des parties (CdP-24) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques à Katowice s’est achevée aujourd’hui. Elle a permis d’avancer sur certains points, tout en plaçant le véritable travail de lutte contre les changements climatiques entre les mains des gouvernements nationaux.
La conférence suivant le dépôt du dernier rapport du GIEC, qui mettait en garde le monde contre les conséquences dangereuses du réchauffement de la planète à plus de 1,5 °C, notamment des incendies de forêt, des inondations et des famines. À l’instar de nombreux pays, le Canada est loin d’une trajectoire compatible avec un monde à 1,5 °C et doit s’engager sur la bonne voie maintenant.
Les négociateurs canadiens ont joué un rôle constructif au cours des deux semaines de la conférence, aidant à naviguer dans la dynamique parfois difficile entre divers pays. Pourtant, le Canada n’a pas réitéré son intention d’augmenter l’ambition de son engagement en faveur du climat d’ici à 2020, comme d’autres pays. Il s’agit d’une occasion ratée de faire preuve de leadership sur la scène mondiale. Il est essentiel que le Canada fasse preuve de leadership à son retour en annonçant que le pays se dotera d’un processus en 2019 pour mettre le pays sur la voie d’un engagement en faveur du climat compatible avec un monde à 1,5 °C.
La CdP-24 était largement axée sur l’opérationnalisation de l’Accord de Paris, qui fournit des détails sur la manière dont l’action climatique promise sera mise en œuvre et mesurée. Les négociations ont été longues, mais ont finalement permis d’avancer sur un certain nombre d’éléments clés, y compris le financement climatique.
«Nous célébrons le travail acharné des négociateurs canadiens et de la ministre McKenna à la COP24. Ce qui compte le plus, c’est ce que tout le monde fait quand ils quittent Katowice et rentrent chez eux. Les deux dernières semaines ont été marquées par de belles déclarations sur l’engagement des pays en matière d’ambition, mais peu de détails sur la manière dont les gouvernements envisagent de réagir au chaos climatique dévastateur de 2018 et de mener les actions climatiques que la science exige. Des pays comme le Canada doivent suivre le leadership de pays plus courageux, mais plus pauvres qui, même face aux incendies et aux inondations, ont expliqué au monde entier comment ils envisageaient de respecter un engagement climatique de 1,5 degré.» – Catherine Abreu, Directrice générale, Réseau action climat Canada | catherineabreu@climateactionnetwork.ca | +1 902-412-8953
«Les syndicats canadiens félicitent le Canada et les autres partis d’avoir signé la Déclaration de Silésie « Solidarité et transition juste ». Nous espérons voir un engagement en faveur d’une transition juste liée aux droits humains et contribuant à l’élaboration d’un plan d’action climat plus ambitieux, conçu pour maintenir le réchauffement climatique en dessous de 1,5 degré.» – Donald Lafleur, Vice-président exécutif, Congrès du travail du Canada | jduff@clcctc.ca | +1 416-707-0349
«À Paris, les pays avaient accepté de s’engager à limiter le réchauffement climatique en-deçà de 1,5°C, un seuil critique à ne pas franchir pour notre survie. Malgré cet engagement du Canada, notre pays est parmi les pires émetteurs de gaz à effet de serre par habitant. Au retour de Katowice, je demande au gouvernement canadien de nous dire comment il entend assumer sa part équitable du fardeau climatique pour protéger les droits des enfants et des générations futures.» – Catherine Gauthier, directrice générale, ENvironnement JEUnesse | cgauthier@enjeu.qc.ca
«La CdP de cette année étant située au cœur de la région houillère de la Pologne, elle a été une occasion unique de transmettre la dynamique mondiale en faveur de l’élimination du charbon et d’une transition juste pour les travailleurs. Une élimination rapide du charbon est une étape cruciale pour répondre au dernier rapport du GIEC. Le Canada a fait preuve d’un grand leadership en mettant au point sa propre réglementation d’élimination du charbon cette semaine et en continuant de diriger – avec le Royaume-Uni – la Powering Past Coal Alliance. Le nombre de membres de la PPCA est passé de 25 à 80 au cours de la dernière année et comprend des gouvernements, des services publics et des institutions financières. Les deux dernières semaines ont été marquées par d’importants débats entre différentes parties prenantes sur la manière de réagir à la situation économique de plus en plus pauvre du charbon et de mettre en œuvre la suppression progressive tout en répondant aux besoins d’une transition juste.» – Binnu Jeyakumar, Directrice du programme de l’énergie propre, Institut Pembina | binnuj@pembina.org | +1 587-436-3667
«Les citoyens de partout dans le monde sont sortis dans les rues pour demander une action climatique ambitieuse de la part de nos gouvernements. Les négociateurs et les ministres doivent maintenant retourner dans leur pays et démontrer à leurs citoyens que le progrès réalisé à la CdP-24 se traduira par des actions concrètes pour protéger la planète pour les générations futures.» – Sidney Ribaux, Cofondateur et directeur général, Équiterre | cgraynauld@equiterre.org | +1 514-605-2000
«Les négociations à Katowice se sont encore articulées selon les différences historiques entre les pays développés et les pays en développement – respectivement les plus responsables des changements climatiques et ceux souffrant le plus de leurs impacts. Le compromis de dernière minute adopté ne comprend pas des règles d’opérationnalisation réellement prévisibles pour protéger les jeunes générations et tracer la voie vers un monde plus durable. Il revient maintenant aux pays comme le Canada de mettre en place des mesures concrètes, ambitieuses et transparentes pour démontrer leur engagement envers un futur plus vert et plus sûr qui protège les droits humains, soutient les femmes et les filles, réponde aux besoins des communautés les plus pauvres et vulnérables, et respecte les obligations en vertu de l’Accord de Paris et de la feuille de route pour mobiliser 100 milliards de dollars.» – Shaughn McArthur, Responsable politique et influence, CARE Canada | shaughn.mcarthur@care.ca | +1 613-286-0821
«L’annonce d’une augmentation de l’ambition du Canada en 2020 est un progrès positif, mais 2020 est un an trop tard. Le Canada doit doubler ses objectifs de réduction des émissions, soit 60% par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2030, afin d’être conforme à la norme de 1,5 °C. Il doit également mettre en œuvre une législation pour donner suite à ces engagements. Parallèlement à la révision de ses objectifs nationaux, le Canada doit redoubler d’engagements en matière de financement de la lutte contre le changement climatique en accordant au moins 4 milliards de dollars par an, dont 1,9 milliard de dollars en contributions du secteur public, afin d’aider les pays en développement à prendre des mesures d’adaptation et d’atténuation. Il est impératif que le Canada agisse immédiatement afin de contribuer équitablement à la réduction collective des émissions mondiales nécessaire pour préserver un climat inférieur à 1,5 °C.» – Colton Kasteel, Chef de la délégation de la jeunesse à la CdP-24, Conseil de la Colombie-Britannique pour la coopération internationale | colton@bccic.ca | +1 604-899-4475
« Alors que la CdP-24 se termine, il est clair qu’une action climatique robuste et un rehaussement radical de l’ambition climatique sont nécessaires pour éviter la crise climatique. Le gouvernement canadien doit faire mieux pour rompre ses liens avec l’industrie pétrolière, respecter le consentement et la souveraineté des peuples autochtones et accepter sa responsabilité historique auprès des communautés marginalisées et les plus affectées au pays et dans le monde. » – Tina Oh, Délégation de la jeunesse canadienne | tina.oh@dal.ca | +1 780-268-6856
La participation de la délégation est rendue possible grâce au soutien financier de LOJIQ – Les Offices jeunesse internationaux du Québec et du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. Andréanne Brazeau bénéficie également du soutien du député de Laurier-Dorion, Andrés Fontecilla.
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Crédit photo: WWF-New Zealand / David Tong
Caroline Hervochon (pronom: elle)
Coordonnatrice aux communications
caroline@enjeu.qc.ca |
Détentrice d’une Maîtrise en Administration des Activités Culturelles, Caroline a travaillé plusieurs années au carrefour de la culture, des arts numériques, du social et de l’éducation en France et au Canada. Son parcours éclectique lui a permis de développer plusieurs cordes à son arc alliant communication, coordination et médiation, et de mettre sa créativité au service de projets innovants et porteurs de sens.
Sensible aux enjeux sociétaux, Caroline a travaillé auprès de publics variés et a participé, entre autres, au développement de projets scolaires, d’insertion sociale ou encore d’agriculture urbaine. Dans les actions qu’elle met en place, elle s’attache à développer une approche ludique et pédagogique au cœur de sa communication, pour transmettre, vulgariser et sensibiliser.
Engagée et ouverte sur le monde, Caroline a à cœur de créer des liens, faire bouger les consciences et contribuer à une société plus écocitoyenne. En janvier 2022, elle rejoint l’équipe d’ENvironnement JEUnesse à titre de Coordonnatrice aux communications, avec la forte envie de porter la voix de l’engagement citoyen et de susciter l’action collective.
Clémentine Creach (pronom: elle)
Coordonnatrice des programmes éducatifs
clementine@enjeu.qc.ca | 514-252-3016
Passionnée par la francophonie et les enjeux qui gravitent autour des questions de développement identitaire, Clémentine a travaillé pendant plusieurs années dans le milieu éducatif et communautaire en Colombie-Britannique. Elle s’est notamment intéressée de près aux défis linguistiques des communautés francophones en contexte minoritaire et a ainsi pu bâtir une expertise solide sur le concept de sécurité linguistique qui est un enjeu sur lequel elle reste encore aujourd’hui très engagée.
Titulaire d’une maîtrise en éducation, Clémentine a travaillé au contact d’un public varié d’abord en tant qu’enseignante puis en s’orientant dans le milieu des OBNL. C’est dans ce contexte qu’elle a pu entre autres mettre en place des projets en mobilisation jeunesse autour de l’engagement communautaire et citoyen mais aussi favoriser l’avancement de certains enjeux éducatifs.
Curieuse et engagée, Clémentine aime avant tout tisser des liens et développer de nouveaux partenariats. C’est avec cette volonté collaborative et rassembleuse qu’elle a rejoint l’équipe d’ENvironnement JEUnesse en décembre 2022 à titre de coordonnatrice des programmes éducatifs.
Isabelle Briottet (pronom: elle)
Chargée en projet en environnement
isabelle@enjeu.qc.ca | 514-252-3016
Isabelle a fait des études en coopération internationale et droit humain, ce qui l’a amenée à travailler dans des organismes où elle a acquis une grande expérience en coordination et en gestion de projet. Ces dernières années, elle a également évolué dans le domaine de l’éducation et du renforcement des capacités afin d’outiller les individus et les organismes vers une transition socio-écologique porteuse de justice sociale. Des projets de parcours d’ateliers ou de mentorat ayant pour but de susciter l’engagement et l’implication des élèves et des jeunes l’ont notamment amenée à collaborer avec des personnes issues du milieu scolaire et de la communauté collégiale.
Passionnée et fortement investie, elle adopte une perspective transversale, inclusive et profondément bienveillante dans ce qu’elle entreprend. Chez ENvironnement JEUnesse, Isabelle occupe le poste de Chargée de projets en environnement.
Julie-Christine Martin (pronom: elle)
Chargée de projet en environnement
julie@enjeu.qc.ca | 514-252-3016, poste 226
Julie-Christine Martin obtient son baccalauréat en sciences biologiques à l’Université de Montréal en 2016. Passionnée de la nature et des sciences depuis son enfance, c’est en janvier 2017 qu’elle découvre le milieu de l’éducation environnementale. Depuis, elle a travaillé dans des OBNL à créer et animer des activités scientifiques et des formations auprès de divers publics, notamment des jeunes autochtones et allochtones ainsi que des organismes environnementaux.
Depuis 2020, Julie-Christine siège sur le conseil d’administration de Mikana, organisme autochtone ayant pour mission de sensibiliser différents publics sur les réalités et perspectives des peuples autochtones. Elle s’implique aussi bénévolement dans différentes initiatives: un projet de place publique éphémère pour revitaliser son quartier, du mentorat avec l’organisme Fusion Jeunesse et l’évaluation de futurs chiens d’assistance psychologique avec Les chiens Togo.
Chez ENvironnement JEUnesse, Julie-Christine occupe le poste de chargée de projet en environnement. Son ouverture sur l’autre, sa connaissance du milieu scolaire ainsi que ses talents pour l’organisation d’événements seront mis à contribution alors qu’elle soutiendra les membres des programmes d’accompagnement et de certification dans leurs démarches.
Élise Guerrero (pronom: elle)
Agente de projet en mobilisation
elise@enjeu.qc.ca | 514-252-3016, poste 224
Élise Guerrero détient un baccalauréat en sciences agroenvironnementales avec un profil transdisciplinaire. Impliquée dans le milieu de l’agriculture urbaine et de l’environnement depuis qu’elle est toute jeune, elle s’applique à régénérer les liens entre l’humain et la nature par l’éducation et la vulgarisation scientifique.
Elle a fait partie de la cohorte 2020-2021 du programme Jeunes leaders pour l’environnement d’ENvironnement JEUnesse et a coordonné le Club de Permaculture de McGill (Université McGill). Elle s’implique bénévolement pour plusieurs organisations et, en 2021, elle rejoint l’équipe de la Vague écologiste au municipal. Professionnellement, elle se spécialise en vulgarisation scientifique par son implication au sein du réseau Technosciences et des Expo-sciences, au Jardin botanique de Montréal et à d’autres occasions. Les villes actives, l’accessibilité universelle et la justice sociale sont quelques-uns des thèmes qui l’animent.
Chez ENvironnement JEUnesse, Élise occupe le poste d’agente de projet en mobilisation.
Sarah-Katherine Lutz (pronom: elle)
Directrice générale
sarah@enjeu.qc.ca | 514-252-3016, poste 228
Sarah-Katherine Lutz a travaillé plusieurs années dans le milieu culturel, où elle a notamment acquis une grande compréhension du milieu scolaire et des défis auxquels il fait face en développant des activités et des programmes à l’intention du milieu de l’éducation. Elle a entre autres participé à la mise sur pied d’Hémisphères, un réseau d’écoles primaires et secondaires qui placent la culture au cœur de leur quotidien.
Formée en scénographie et en design d’événements, elle met sa créativité à contribution afin de favoriser la cohérence entre les initiatives existantes et de concrétiser les nouvelles idées. Plus que tout, Sarah est une fille d’équipe qui aime collaborer pour déployer des projets innovants.
Sarah-Katherine a joint l’équipe d’ENvironnement JEUnesse en 2021 à titre de coordonnatrice des programmes éducatifs et occupe le poste de directrice générale depuis octobre 2022.
Marianne Renauld Robitaille (pronom: elle)
Agente de projet en mobilisation
marianne@enjeu.qc.ca | 514-252-3016, poste 223
Détentrice d’une maîtrise en études politiques appliquées et environnement de l’Université de Sherbrooke, Marianne est passionnée par l’action climatique, tant au niveau local qu’international. Elle utilise ses capacités d’analyse et de vulgarisation scientifique pour renforcer la capacité d’agir de ses pairs.
Engagée dans son milieu depuis quelques années, Marianne a développé une bonne connaissance des principaux groupes engagés dans la lutte aux changements climatiques, la transition socio-écologique et la protection des milieux naturels. Marianne fait d’ailleurs partie de l’initiative des 50 jeunes engagés pour le climat (50JEC), qui vise à mieux intégrer la science à la prise de décision politique en matière de lutte aux changements climatiques, un sujet qui lui tient à cœur.
Marianne a également fait partie de la cohorte 2020-2021 de jeunes leaders pour l’environnement d’ENvironnement JEUnesse, et est ravie d’avoir intégré l’équipe à titre d’agente de projet en mobilisation pour susciter l’action politique et plus de justice climatique.
Sandrine Bourassa (pronom: elle)
Agente de soutien aux programmes
sandrine@enjeu.qc.ca | 514-252-3016
Sandrine est détentrice d’un baccalauréat en science politique de l’Université du Québec à Chicoutimi depuis 2018. À la suite de ses études, elle a cumulé deux ans d’expérience à titre d’attachée politique dans un bureau de circonscription fédéral, où elle était responsable de la gestion des dossiers citoyens, des communications et des envois collectifs.
Passionnée par plusieurs sujets, dont la lutte aux changements climatiques, les enjeux d’autonomie alimentaires et la transition énergétique de nos sociétés, elle décide de quitter sa région natale pour se doter d’une spécialisation de 2e cycle en gestion de l’environnement à l’Université de Sherbrooke. Jusqu’à maintenant, cette réorientation lui a permis de s’engager bénévolement dans l’organisation du colloque annuel en environnement de son association étudiante, ainsi que de faire partie de la délégation étudiante de l’Université de Sherbrooke à la 27e conférence des parties (CdP-27) sur le climat en Égypte.
Sandrine est très enthousiaste de joindre l’équipe d’ENvironnement JEUnesse à titre d’agente de soutien aux programmes pour la période estivale.
Geneviève Albert (pronom: elle)
Animatrice et conférencière en environnement
genevieve@incita.ca | 438-862-7949
Diplômée de l’Institut d’urbanisme de l’Université de Montréal, Geneviève est conseillère et animatrice en environnement depuis une dizaine d’années. Elle porte un intérêt particulier à la gestion des matières résiduelles et se spécialise également dans la fabrication de cosmétiques et de produits ménagers naturels. Coordonnatrice de l’Éco-quartier de Parc-Extension pendant plusieurs années, elle a développé une forte expertise en sensibilisation environnementale citoyenne et en intervention interculturelle.
Depuis 2019, elle collabore avec la coopérative Incita à plusieurs projets en milieux de travail et académiques : réalisation de caractérisations des matières résiduelles, mise en place de comités environnementaux, création de plans d’action zéro déchet et animation de différents ateliers en environnement.
Avec ENvironnement JEUnesse, elle collabore au programme Jeunes leaders pour l’environnement, notamment en animant et en coordonnant les activités de la cohorte 2021-2022.
Catherine Gauthier (pronom: elle)
Directrice générale
cgauthier@enjeu.qc.ca | 514-377-3114
Catherine Gauthier est directrice générale d’ENvironnement JEUnesse depuis 2016 et elle est titulaire d’une maîtrise en droit international et politique internationale. En 2018, elle a lancé une action collective au nom de toutes et tous les jeunes du Québec de 35 ans et moins contre le gouvernement du Canada. L’objectif principal de cette poursuite est d’amener le gouvernement canadien à respecter les droits fondamentaux des jeunes et à agir pour contrer la crise climatique.
Engagée sur les plans environnemental et social depuis l’âge de 15 ans, Catherine Gauthier possède une feuille de route hors du commun. Dès 2005, à l’âge de 16 ans, elle monte à la tribune pour s’adresser aux quelque 10 000 personnes déléguées de la 11e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), en tant que membre de la délégation du gouvernement du Canada. Invitée à prononcer un discours à l’Assemblée générale de l’ONU deux ans plus tard, elle prendra part à plus d’une dizaine de conférences des parties par la suite.
Catherine Gauthier a aussi conçu et animé des séminaires à l’Université de Sherbrooke sur la politique climatique internationale. Elle est régulièrement appelée à agir sur des groupes de travail en lien avec les changements climatiques, la transition juste et équitable, l’environnement, la jeunesse et l’équité intergénérationnelle. Elle a d’ailleurs coordonné les travaux du groupe de travail jeunesse pour l’élaboration du Plan pour une économie verte du Québec. Végétarienne et tenante de l’agriculture biologique et locale, Catherine Gauthier pratique ce qu’elle prêche avec grand enthousiasme, notamment en se déplaçant à vélo 4 saisons.