Avec l’augmentation des prix des fruits et des légumes, la préparation de repas équilibrés peut être un exercice difficile pour les CPE qui doivent nourrir beaucoup de petites bouches. Afin de cuisiner en fonction des spéciaux ou de faire partie de groupes d’achat, les CPE doivent s’organiser. L’une des solutions ayant un impact positif sur le porte-monnaie et sur l’environnement est la réduction du gaspillage de nourriture à la source. Cela peut se traduire entre autres par le calcul des portions. Portrait du CPE Bobino qui a mis en place cette pratique et bien plus encore.
Depuis plusieurs années le CPE a entrepris plusieurs actions afin de lutter contre le gaspillage alimentaire. Le déclic a eu lieu lorsque la cuisinière a mentionné aux membres de la direction que les assiettes des enfants revenaient souvent avec des restes. « En discutant avec les parents, nous nous sommes aussi rendu compte que certains enfants ne mangeaient plus le soir à la maison par manque d’appétit », déclare Madame Bernet, directrice adjointe pédagogique de l’installation Tapageur. La direction, de concert avec la cuisine et les éducatrices, a donc engagé une réflexion sur la taille des portions servies aux enfants. À partir de ce constat, les quantités des recettes ont été diminuées.
Mais le virage s’est vraiment organisé lorsque le CPE a participé au programme Croque Plaisir d’Équiterre. Ce dernier offre notamment une panoplie de formations sur la nutrition destinées aux responsables de l’alimentation dans le milieu de la petite enfance. La formation sur l’utilisation du Guide canadien de l’alimentation a permis d’outiller le CPE pour mieux calculer les portions servies aux enfants et, ainsi, d’éviter les pertes. Ce guide de référence expose les portions journalières recommandées pour les différents groupes de nutriments en fonction de l’âge.
À l’aide de cet outil, les cuisinières préparent les repas de la journée (dîner et collations) en calculant les portions nécessaires pour chaque enfant. Le CPE a fait le choix d’augmenter de 10 % les quantités afin de permettre aux enfants de se resservir. Ici, pas de gâchis. Chaque jour, Linda demande aux éducatrices le nombre d’absent(e)s afin d’ajuster au plus juste les quantités à cuisiner pour le dîner. Ce sont ensuite les éducatrices qui sont en charge de distribuer les repas aux enfants. « Chaque éducatrice est à l’écoute des enfants et ajuste les quantités en fonction de leur appétit et de leur goût. Par contre, les enfants peuvent être resservis jusqu’à ce que le plat de service soit vide », mentionne Madame Bernet. La force de ce système? Il s’agit d’une formule modulable en fonction des saisons, des goûts et des besoins des enfants. La cuisinière observe les préférences des enfants en fonction des restes et des commentaires des éducatrices. Si un plat ne remporte pas de succès, il sera soit modifié ou réessayé peut-être une fois ou deux avant de ne plus être reproduit. Autre détail : la taille des assiettes a été diminuée ! Loin d’être anodin, ce geste donne l’illusion d’une assiette bien pleine.
Une autre étape importante dans la chaîne afin d’éviter le gaspillage est la gestion des stocks et des restes. Le CPE Bobino, en raison d’un manque de place, ne peut pas garder beaucoup de stock d’avance. Cela évite donc les pertes dues à une mauvaise conservation. De plus, le CPE a mis en place un système de rotation des produits identiques aux épiceries. Par exemple, le nouveau contenant de lait sera mis derrière le plus vieux. Enfin, en cas de restes, ces derniers peuvent être soit congelés ou mis dans un frigo à destination des employé(e)s.
La flexibilité et la planification sont des points essentiels pour tout CPE qui souhaite s’engager dans la lutte au gaspillage.
Isabelle Briottet (pronom: elle)
Chargée en projet en environnement
isabelle@enjeu.qc.ca | 514-252-3016
À venir!
Julie-Christine Martin (pronom: elle)
Chargée de projet en environnement
julie@enjeu.qc.ca | 514-252-3016, poste 226
Julie-Christine Martin obtient son baccalauréat en sciences biologiques à l’Université de Montréal en 2016. Passionnée de la nature et des sciences depuis son enfance, c’est en janvier 2017 qu’elle découvre le milieu de l’éducation environnementale. Depuis, elle a travaillé dans des OBNL à créer et animer des activités scientifiques et des formations auprès de divers publics, notamment des jeunes autochtones et allochtones ainsi que des organismes environnementaux.
Depuis 2020, Julie-Christine siège sur le conseil d’administration de Mikana, organisme autochtone ayant pour mission de sensibiliser différents publics sur les réalités et perspectives des peuples autochtones. Elle s’implique aussi bénévolement dans différentes initiatives: un projet de place publique éphémère pour revitaliser son quartier, du mentorat avec l’organisme Fusion Jeunesse et l’évaluation de futurs chiens d’assistance psychologique avec Les chiens Togo.
Chez ENvironnement JEUnesse, Julie-Christine occupe le poste de chargée de projet en environnement. Son ouverture sur l’autre, sa connaissance du milieu scolaire ainsi que ses talents pour l’organisation d’événements seront mis à contribution alors qu’elle soutiendra les membres des programmes d’accompagnement et de certification dans leurs démarches.
Élise Guerrero (pronom: elle)
Agente de projet en mobilisation
elise@enjeu.qc.ca | 514-252-3016, poste 224
Élise Guerrero détient un baccalauréat en sciences agroenvironnementales avec un profil transdisciplinaire. Impliquée dans le milieu de l’agriculture urbaine et de l’environnement depuis qu’elle est toute jeune, elle s’applique à régénérer les liens entre l’humain et la nature par l’éducation et la vulgarisation scientifique.
Elle a fait partie de la cohorte 2020-2021 du programme Jeunes leaders pour l’environnement d’ENvironnement JEUnesse et a coordonné le Club de Permaculture de McGill (Université McGill). Elle s’implique bénévolement pour plusieurs organisations et, en 2021, elle rejoint l’équipe de la Vague écologiste au municipal. Professionnellement, elle se spécialise en vulgarisation scientifique par son implication au sein du réseau Technosciences et des Expo-sciences, au Jardin botanique de Montréal et à d’autres occasions. Les villes actives, l’accessibilité universelle et la justice sociale sont quelques-uns des thèmes qui l’animent.
Chez ENvironnement JEUnesse, Élise occupe le poste d’agente de projet en mobilisation.
Sarah Lutz (pronom: elle)
Coordonnatrice des programmes éducatifs
sarah@enjeu.qc.ca | 514-252-3016, poste 228
Sarah Lutz possède une bonne expérience en gestion de projets. Elle a notamment acquis une grande compréhension du milieu scolaire et des défis auxquels il fait face en développant des activités et des programmes à l’intention du milieu de l’éducation au sein de l’organisme Culture pour tous. Elle a entre autres participé à la mise sur pied d’Hémisphères, un réseau d’écoles primaires et secondaires qui placent la culture au cœur de leur quotidien.
Formée en scénographie et en design d’événements, elle met sa créativité à contribution afin de favoriser la cohérence entre les initiatives existantes et de concrétiser les nouvelles idées. Plus que tout, Sarah est une fille d’équipe qui aime collaborer pour déployer des projets innovants.
Animée par un désir de contribuer positivement à l’épanouissement des jeunes, Sarah se réjouit de rejoindre l’équipe d’ENvironnement JEUnesse à titre de coordonnatrice aux programmes éducatifs.
Marianne Renauld Robitaille (pronom: elle)
Agente de projet en mobilisation
marianne@enjeu.qc.ca | 514-252-3016, poste 223
Détentrice d’une maîtrise en études politiques appliquées et environnement de l’Université de Sherbrooke, Marianne est passionnée par l’action climatique, tant au niveau local qu’international. Elle utilise ses capacités d’analyse et de vulgarisation scientifique pour renforcer la capacité d’agir de ses pairs.
Engagée dans son milieu depuis quelques années, Marianne a développé une bonne connaissance des principaux groupes engagés dans la lutte aux changements climatiques, la transition socio-écologique et la protection des milieux naturels. Marianne fait d’ailleurs partie de l’initiative des 50 jeunes engagés pour le climat (50JEC), qui vise à mieux intégrer la science à la prise de décision politique en matière de lutte aux changements climatiques, un sujet qui lui tient à cœur.
Marianne a également fait partie de la cohorte 2020-2021 de jeunes leaders pour l’environnement d’ENvironnement JEUnesse, et est ravie d’avoir intégré l’équipe à titre d’agente de projet en mobilisation pour susciter l’action politique et plus de justice climatique.
Sandrine Bourassa (pronom: elle)
Agente de soutien aux programmes
sandrine@enjeu.qc.ca | 514-252-3016
Sandrine est détentrice d’un baccalauréat en science politique de l’Université du Québec à Chicoutimi depuis 2018. À la suite de ses études, elle a cumulé deux ans d’expérience à titre d’attachée politique dans un bureau de circonscription fédéral, où elle était responsable de la gestion des dossiers citoyens, des communications et des envois collectifs.
Passionnée par plusieurs sujets, dont la lutte aux changements climatiques, les enjeux d’autonomie alimentaires et la transition énergétique de nos sociétés, elle décide de quitter sa région natale pour se doter d’une spécialisation de 2e cycle en gestion de l’environnement à l’Université de Sherbrooke. Jusqu’à maintenant, cette réorientation lui a permis de s’engager bénévolement dans l’organisation du colloque annuel en environnement de son association étudiante, ainsi que de faire partie de la délégation étudiante de l’Université de Sherbrooke à la 27e conférence des parties (CdP-27) sur le climat en Égypte.
Sandrine est très enthousiaste de joindre l’équipe d’ENvironnement JEUnesse à titre d’agente de soutien aux programmes pour la période estivale.
Geneviève Albert (pronom: elle)
Animatrice et conférencière en environnement
genevieve@incita.ca | 438-862-7949
Diplômée de l’Institut d’urbanisme de l’Université de Montréal, Geneviève est conseillère et animatrice en environnement depuis une dizaine d’années. Elle porte un intérêt particulier à la gestion des matières résiduelles et se spécialise également dans la fabrication de cosmétiques et de produits ménagers naturels. Coordonnatrice de l’Éco-quartier de Parc-Extension pendant plusieurs années, elle a développé une forte expertise en sensibilisation environnementale citoyenne et en intervention interculturelle.
Depuis 2019, elle collabore avec la coopérative Incita à plusieurs projets en milieux de travail et académiques : réalisation de caractérisations des matières résiduelles, mise en place de comités environnementaux, création de plans d’action zéro déchet et animation de différents ateliers en environnement.
Avec ENvironnement JEUnesse, elle collabore au programme Jeunes leaders pour l’environnement, notamment en animant et en coordonnant les activités de la cohorte 2021-2022.
Catherine Gauthier (pronom: elle)
Directrice générale
cgauthier@enjeu.qc.ca | 514-377-3114
Catherine Gauthier est directrice générale d’ENvironnement JEUnesse depuis 2016 et elle est titulaire d’une maîtrise en droit international et politique internationale. En 2018, elle a lancé une action collective au nom de toutes et tous les jeunes du Québec de 35 ans et moins contre le gouvernement du Canada. L’objectif principal de cette poursuite est d’amener le gouvernement canadien à respecter les droits fondamentaux des jeunes et à agir pour contrer la crise climatique.
Engagée sur les plans environnemental et social depuis l’âge de 15 ans, Catherine Gauthier possède une feuille de route hors du commun. Dès 2005, à l’âge de 16 ans, elle monte à la tribune pour s’adresser aux quelque 10 000 personnes déléguées de la 11e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), en tant que membre de la délégation du gouvernement du Canada. Invitée à prononcer un discours à l’Assemblée générale de l’ONU deux ans plus tard, elle prendra part à plus d’une dizaine de conférences des parties par la suite.
Catherine Gauthier a aussi conçu et animé des séminaires à l’Université de Sherbrooke sur la politique climatique internationale. Elle est régulièrement appelée à agir sur des groupes de travail en lien avec les changements climatiques, la transition juste et équitable, l’environnement, la jeunesse et l’équité intergénérationnelle. Elle a d’ailleurs coordonné les travaux du groupe de travail jeunesse pour l’élaboration du Plan pour une économie verte du Québec. Végétarienne et tenante de l’agriculture biologique et locale, Catherine Gauthier pratique ce qu’elle prêche avec grand enthousiasme, notamment en se déplaçant à vélo 4 saisons.