Près de 150 personnes de 60 villes et de 14 régions du Québec ont pris part à l’édition 2019 du grand colloque annuel d’ENvironnement JEUnesse qui a eu lieu du 4 au 6 octobre dernier au Cégep du Vieux Montréal. Parmi ces personnes, on comptait plus d’une centaine de jeunes d’écoles secondaires, de cégeps et collèges, et d’universités, de même que des intervenant·e·s en milieu scolaire et des professionnel·le·s du milieu environnemental.
Dans le cadre de ce colloque et sous le thème «2030, c’est nous!», une activité de consultation a été organisée par ENvironnement JEUnesse en collaboration avec le Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC), le Ministère de l’éducation et de l’Enseignement supérieur (MÉES) ainsi que le Secrétariat à la jeunesse (SAJ). Les jeunes étaient invité·e·s à réfléchir aux manières dont elles et ils souhaitent vivre à l’horizon de 2030.
1. Une mobilité «plus»
Pour les jeunes réuni·e·s au colloque d’ENvironnement JEUnesse, «les transports actifs et collectifs doivent être “plus” beaucoup de choses»: les tarifs des transports collectifs doivent être plus abordables, la promotion des transports actifs doit être accentuée et l’accès aux moyens de transport durables doit être améliorée, notamment pour les populations en région et les personnes en situation de handicap. Les jeunes souhaitent également voir une diversification des moyens de transport: trains à grande vitesse, véhicules communautaires, etc.
2. La fin des énergies fossiles
Au niveau de l’énergie, les avis sont unanimes: il faut interdire tout nouveau projet d’exploitation des énergies fossiles, de même que toute infrastructure à forte émission de gaz à effet de serre.
3. Une alimentation plus sobre en carbone
En 2030, les participant·e·s voient l’alimentation transformée afin de réduire son empreinte carbone. Les produits biologiques, de saison et locaux sont la norme, l’alimentation végétarienne, végétale (végane) et moins transformée est privilégiée, les produits d’origine animale sont taxés et le secteur de l’agriculture a tourné le dos aux pesticides et engrais détruisant l’environnement.
4. Une réduction à la source forte
Au niveau de la gestion des matières résiduelles, les participant·e·s désirent s’attaquer à la mode et à la consommation éphémères et exiger une plus grande responsabilité environnementale des entreprises. Les biens doivent tenir compte de critères de durabilité, de réparabilité, en plus d’éliminer les emballages: «On demande au gouvernement d’ordonner aux fabricants de gérer leurs produits et leurs déchets.» Des mesures environnementales sont aussi exigées pour réduire la pollution par le plastique.
5. Un milieu de vie vert et respectueux de la nature
Parmi les revendication des participant·e·s en lien avec la nature, on compte entre autres la reconnaissance juridique de la nature, une meilleure protection des espèces menacées et une conservation de la biodiversité, une plus grande sensibilisation de la population sur l’impact des grands projets sur la nature par le gouvernement du Québec, un accès gratuit aux espaces naturels, des bâtiments carboneutres et respectant des normes environnementales élevées, le verdissement des lieux publics et des milieux urbains ainsi que la réduction de l’étalement urbain.
6. Une société de partage et d’entraide
Les jeunes proposent d’accroître le partage des biens et des espaces afin de favoriser la montée d’une société inclusive, empathique et non raciste, ce qui inclut la vie en coopérative, le partage d’outils, de jardins, de bibliothèques, etc., la hausse des programmes d’aide dédiés aux démuni·e·s et la valorisation des relations intergénérationnelles.
7. Une société axée sur la décroissance
Les participant·e·s demandent d’arrêter le capitalisme à tout prix, d’aller au-delà de la croissance économique comme objectif de société. D’autres soulignent qu’il faut arrêter d’exploiter des territoires qui ne nous appartiennent pas, faisant ainsi référence aux territoires autochtones non cédés. Il est aussi impératif d’appliquer le principe du pollueur-payeur, de recourir à des critères environnementaux pour octroyer des subventions et d’investir massivement dans des industries propres innovantes.
8. Une plus grande place à l’éducation relative à l’environnement et à l’écocitoyenneté
Les participant·e·s ont une foule d’idées pour intégrer l’éducation relative à l’environnement et à l’écocitoyenneté dans les écoles: allouer des fonds pour des sorties liées à l’environnement en nature, développer l’attachement émotionnel à la nature dès la petite enfance, reconnaître le rôle et encourager les «Forest Schools» — un modèle de formation en plein air — et les rendre plus accessibles, intégrer les savoirs ancestraux, traditionnels et autochtones, en plus de notions sur l’environnement dans le cursus scolaire, et rendre les établissements plus verts (jardins, etc.).
9. Les jeunes au coeur de la transition
Les jeunes souhaitent être au centre des projets, participer et être intégré·e·s aux processus décisionnels, tout en ayant la conviction d’avoir un réel impact, de réaliser des projets concrets. Pourtant, elles et ils constatent la présence de freins comme la centralisation du pouvoir qui ne leur permet pas d’avoir un réel impact sur les décisions politiques. Le vote est vivement critiqué: «Quand on parle de citoyenneté, on ne pense qu’au vote. […] Plein de gens n’ont pas le droit de vote, dont les jeunes.»
L’exercice a permis de formuler ces neuf (9) grandes recommandations dans le cadre de l’élaboration du Plan d’électrification et de changements climatiques (PECC) et du prochain plan d’action quinquennal de la Politique québécoise de la jeunesse 2030 du gouvernement du Québec.
Caroline Hervochon (pronom: elle)
Coordonnatrice aux communications
caroline@enjeu.qc.ca | 514-252-3016
Détentrice d’une Maîtrise en Administration des Activités Culturelles, Caroline a travaillé plusieurs années au carrefour de la culture, des arts numériques, du social et de l’éducation en France et au Canada. Son parcours éclectique lui a permis de développer plusieurs cordes à son arc et de mettre sa créativité au service de projets innovants et porteurs de sens.
Sensible aux enjeux sociétaux, Caroline a travaillé auprès de publics variés et a participé, entre autres, au développement de projets scolaires, de formation ou encore d’insertion sociale. Dans les actions qu’elle met en place, elle s’attache à développer une approche ludique et pédagogique au cœur de sa communication, pour transmettre, vulgariser et sensibiliser.
Engagée et ouverte sur le monde, Caroline a à cœur de créer des liens, faire bouger les consciences et contribuer à une société plus écocitoyenne. En janvier 2022, elle rejoint l’équipe d’ENvironnement JEUnesse à titre de Coordonnatrice aux communications, avec la forte envie de porter la voix de l’engagement citoyen et de susciter l’action collective.
Juliette Zimmer (pronom: elle)
Chargée de projet en environnement
juliette@enjeu.qc.ca | 514-252-3016
Diplômée du baccalauréat en études de l’environnement de l’Université de Sherbrooke, Juliette a travaillé comme chargée de projet en transition socio-écologique, comme consultante en développement durable et comme stagiaire de recherche en environnement. Ces expériences lui ont permis d’apprendre à mieux connaître le grand réseau de groupes engagés pour la transition socio-écologique au Québec.
Elle est particulièrement intéressée par la protection de la nature et de la biodiversité et par la rencontre entre les enjeux de justice sociale et de défense de l’environnement. Ce qui la motive le plus dans ce domaine, c’est la façon dont les mesures visant à répondre à la crise climatique peuvent aussi contribuer à créer une société plus heureuse et plus égalitaire.
Juliette a rejoint l’équipe d’ENvironnement JEUnesse en 2023 à titre de chargée de projet en environnement.
Stéphanie Pellerin (pronom: elle)
Coordonnatrice aux programmes
stephanie@enjeu.qc.ca | 514-252-3016 #226
C’est un peu par hasard que Stéphanie est tombée dans le domaine de l’ERE après sa maîtrise en Sciences de l’environnement à l’UQAM. Adorant partager et échanger autour des expériences et connaissances de toutes et tous, il s’agissait du domaine tout indiqué! Elle a donc choisi d’oeuvrer au sein d’organismes communautaires en environnement pour y faire de la sensibilisation et accompagner les initiatives citoyennes. Passionnée de nature urbaine, Stéphanie désire contribuer à créer des villes où humains et nature ont leur place.
Chez ENvironnement JEUnesse, Stéphanie agit à titre de Coordonnatrice aux programmes pour accompagner les établissements membres dans leurs démarches environnementales.
Kathya Bérubé-Panneton (pronom: elle)
Agente de soutien aux programmes
kathya@enjeu.qc.ca | 514-252-3016
Amoureuse de la nature et de l’environnement, Kathya a fait ses études en Actions pour le changement en innovation sociale (programme anciennement connu sous le nom Actions sociales et médias) au Cégep du Vieux Montréal. Elle continue présentement ses études en Médias sociaux et organisation à l’UQAM.
Durant ses études collégiales, elle s’est impliquée dans le comité vert de son cégep, dans le Forum Social Mondial, ainsi que dans différents comités d’agriculture urbaine. C’est en tant que jeune adulte qu’elle se trouve un amour pour la communication mobilisatrice de changements à petite échelle. Passionnée par la richesse de notre terroir et de l’abondance de nos ressources naturelles, elle souhaite protéger son environnement autant que possible pour les générations futures.
Ayant comme bagage professionnel la gestion du changement, la rédaction d’articles, la création de contenu, la sensibilisation environnementale, la coordination de projet, l’organisation d’événements et bien plus, Kathya se joint à l’équipe d’ENvironnement JEUnesse en tant qu’agente de soutien aux programmes.
C’est en touchant à divers enjeux dont l’éducation relative à l’environnement, la justice climatique, la mobilité durable, la gestion des matières résiduelles, la consommation responsable qu’elle saura vous guider à travers sa passion pour ENvironnement JEUnesse.
Marianne Ferron (pronom: elle)
Coordonnatrice au partenariat jeunesse
mferron@enjeu.qc.ca | 514-252-3016
Diplômée en arts du spectacle ainsi qu’en médiation culturelle, Marianne cumule plusieurs années d’expérience dans le milieu culturel. Elle y développe des compétences en communication, organisation d’événements et en accompagnement d’artistes et d’organisations dans la réalisation de projets innovants.
Au fil de son parcours, elle s’est également engagée auprès de la jeunesse, œuvrant au sein d’une organisation dédiée à l’accompagnement de jeunes porteurs de projets au Québec et à l’international. Toutes ces expériences lui ont permis de s’impliquer sur des projets répondant aux enjeux sociétaux et environnementaux.
Marianne s’intéresse particulièrement aux innovations citoyennes et entrepreneuriales axées sur la préservation de l’environnement, tout en cherchant à éveiller la conscience écologique parmi les jeunes. Forte de cette aspiration, Marianne intègre avec enthousiasme l’équipe d’Environnement Jeunesse. Son rôle est d’accompagner et outiller les jeunes afin qu’elles et ils puissent acquérir les compétences nécessaires pour agir et adopter des comportements écocitoyens.
Sarah-Katherine Lutz (pronom: elle)
Directrice générale
sarah@enjeu.qc.ca | 514-252-3016, poste 228
Sarah-Katherine Lutz a travaillé plusieurs années dans le milieu culturel, où elle a notamment acquis une grande compréhension du milieu scolaire et des défis auxquels il fait face en développant des activités et des programmes à l’intention du milieu de l’éducation. Elle a entre autres participé à la mise sur pied d’Hémisphères, un réseau d’écoles primaires et secondaires qui placent la culture au cœur de leur quotidien.
Formée en scénographie et en design d’événements, elle met sa créativité à contribution afin de favoriser la cohérence entre les initiatives existantes et de concrétiser les nouvelles idées. Plus que tout, Sarah est une fille d’équipe qui aime collaborer pour déployer des projets innovants.
Sarah-Katherine a joint l’équipe d’ENvironnement JEUnesse en 2021 à titre de coordonnatrice des programmes éducatifs et occupe le poste de directrice générale depuis octobre 2022.
Marianne Renauld Robitaille (pronom: elle)
Chargée de projet en mobilisation
marianne@enjeu.qc.ca | 514-252-3016, poste 223
Détentrice d’une maîtrise en études politiques appliquées et environnement de l’Université de Sherbrooke, Marianne est passionnée par l’action climatique, tant au niveau local qu’international. Elle utilise ses capacités d’analyse et de vulgarisation scientifique pour renforcer la capacité d’agir de ses pairs.
Engagée dans son milieu depuis quelques années, Marianne a développé une bonne connaissance des principaux groupes engagés dans la lutte aux changements climatiques, la transition socio-écologique et la protection des milieux naturels. Marianne fait d’ailleurs partie de l’initiative des 50 jeunes engagés pour le climat (50JEC), qui vise à mieux intégrer la science à la prise de décision politique en matière de lutte aux changements climatiques, un sujet qui lui tient à cœur.
Marianne a également fait partie de la cohorte 2020-2021 de jeunes leaders pour l’environnement d’ENvironnement JEUnesse, et est ravie d’avoir intégré l’équipe à titre d’agente de projet en mobilisation pour susciter l’action politique et plus de justice climatique.