Le Coin du réparateur au Cégep de Granby

Le Coin du réparateur du Cégep de Granby, certifié Cégep Vert du Québec niveau excellence pour l’année 2019-2020, a pris cette année une toute nouvelle ampleur: une centaine de personnes de la communauté étudiante et professionnelle s’engagent pour leur communauté et contre l’obsolescence programmée.

Tout un succès!

C’est en 2018 qu’a eu lieu la première édition du Coin du réparateur au Cégep de Granby, inspiré des ateliers de réparation «Repair café» de la Polytechnique Montréal. L’événement consiste à réparer gratuitement les objets du quotidien de la communauté, tels que les appareils électroniques, petits électroménagers, vêtements, bijoux, vélos, etc. À l’origine tenu par des personnes employées du cégep et réservé à la communauté étudiante, cet événement est maintenant ouvert à toute la communauté locale et suscite un réel engouement.

Quand la pédagogie s’allie à l’engagement

Le but premier du Coin du réparateur est de lutter contre l’obsolescence programmée en sensibilisant et en outillant le public en matière de réparation d’objets du quotidien. Il est devenu aussi une opportunité d’apprentissage pratique pour les personnes étudiant en techniques de génie mécanique, industriel et d’électronique industrielle, qui testent leurs compétences en résolution de problème et en gestion des risques. Le cégep désire intégrer le Coin du réparateur à même les activités de ces programmes pour assurer la pérennité de l’initiative.

Cet événement est aussi une belle occasion pour la communauté collégiale de s’engager socialement dans son milieu. En plus de rendre un service à la communauté locale, les bénévoles amassent des fonds pour la Fondation du Cégep de Granby par la vente d’objets réparés, fournis par l’Écocentre de Granby. Ces fonds servent entre autres à soutenir financièrement des étudiants et étudiantes dans le besoin. Bref, le Coin du réparateur semble accumuler les impacts positifs!

Pour en savoir plus

Article paru dans la Voix de l'Est  Cégep de Granby

Crédit photo: Jo Szczepanska