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23 juin 2020Le 5 juin dernier se tenait l’édition 2020 de la journée mondiale de l’environnement, sur le thème de la biodiversité. À l’occasion, Espace pour la vie et le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique de l’Organisation des Nations Unies ont organisé une rencontre virtuelle de réflexion et d’échanges sur l’avenir de nos villes et de notre planète. Le panel (Re)mise en liberté du potentiel humain, qui faisait partie des activités organisées, est accessible en rediffusion sur la page Facebook et le site web d’Espace pour la vie.
Plusieurs membres des deux premières cohortes du programme Jeunes leaders pour l’environnement d’ENvironnement JEUnesse ont participé à l’événement. Les discussions ont rassemblé plusieurs personnes invitées et abordé de nombreux thèmes en lien avec la protection de la biodiversité et l’action collective. Des échanges inspirants et enrichissants pour tous les jeunes, qui ont grandement apprécié l’événement.
«Beaucoup de paroles de sagesse ont été échangées avec une intention résiliente et résolument positive, et qui ont su, pour moi du moins, me donner de l’espoir et du courage», a commenté Élise Guerrero. «Le fait que nous avions à partager nos expériences et à contribuer à la discussion m’a beaucoup allumé», commente Marie-Clarisse Berger.
Prendre soin de soi pour mieux s’engager et mieux rassembler
Plusieurs interventions ont particulièrement rejoint les jeunes leaders. Suite aux discussions autour de l’empathie et de la compassion, notamment abordés par Matthieu Ricard, auteur et initiateur de projets humanitaires, Marie-Clarisse soulève l’importance «de se féliciter, de prendre le temps de vivre nos émotions afin de repartir plus fort.» Sarah Chamberland ajoute qu’elle a «aimé le message qu’on pouvait prendre soin de soi-même en prenant soin de l’environnement, c’est un message qui fait du bien.»
Marianne Renauld a relevé l’intervention d’Anne-Sophie Gousse-Lessard, chercheuse en psychologie sociale et environnementale, à propos de l’écoanxiété: «[Il] est rassurant que la chercheuse dise que l’écoanxiété est un comportement normal face à un phénomène qui est un accélérateur de crises.»
La notion d’engagement civique de Stanley Asah, professeur agrégé en psychologie de la conservation à l’Université de Washington, a particulièrement marqué Marianne, «comme quoi les gens doivent entreprendre plus d’actions civiques et que les décideurs y seront assurément réceptifs car ils demeurent toujours au service de la population.»
M. Asah a aussi amené une réflexion intéressante sur le rôle de la culture dans la lutte environnementale, qui a beaucoup interpellé Félix Giroux-Szarek, qui dit: «L’art des histoires est critique afin de permettre aux gens d’imaginer et de s’approprier les enjeux et les solutions qui sont documentées et mises de l’avant.»
Pour Odile Gauthier-Plamondon, les caractères intersectionnel et intergénérationnel de la cause environnementale, notamment abordés par Vandana Shiva, éco-féministe et fondatrice de Navdanya, ont révélé l’importance de «s’éduquer sur les enjeux sociaux en vue de bâtir une société plus inclusive. La participation du plus grand nombre est la première bataille à remporter dans la lutte pour le climat.»
Bref, les discussions variées et stimulantes qui ont pris place ont été, comme l’a si bien dit Odile, «une vague d’espoir et d’inspiration pour les personnes militantes.»
Pour en savoir plus
Crédit photo : It’s Spring par Louise Docker