La Conférence sur les changements climatiques organisée chaque année par sous l’égide de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) est un événement auquel participe un nombre incroyable de gens engagés, motivés et inspirants. C’est l’occasion pour ces milliers de citoyens de se rassembler pour partager leurs expériences, de s’inspirer de celles de leurs confrères et, surtout, de tout faire pour influencer les négociations clés qui s’y déroulent.
Or, peu de place est laissée à ces citoyens dans ces négociations clés.
Et encore moins de place est laissée aux jeunes.
Dans une conférence de presse organisée par le British Columbia Council for International Cooperation (BCCIC), Joelle Moses présentait la réalité vécue par les jeunes canadiens au sein de ces négociations – une situation malheureusement partagée par la plupart des jeunes. Elle lançait un cri d’alarme aux dirigeants canadiens pour que les jeunes cessent d’être cantonnés à des rôles d’observation, pour les encourager à intégrer plus de jeunes directement dans la sphère de négociation.
L’essence du message que souhaitait faire passer la jeune activiste canadienne est le même que la jeunesse du monde n’a cessé de relayer durant ces deux intenses semaines : les jeunes aussi ont des idées qui doivent être mis en œuvre, car les jeunes aussi sont compétents, intelligents et nécessaires pour planifier le monde de demain. Madame Moses, à travers son appel à l’inclusion des jeunes, revendiquait même de laisser une place aux jeunes au sein des équipes de négociation.
Il ne suffit plus de simplement écouter les jeunes.
Il est désormais indispensable de prendre en compte sérieusement leurs recommandations.
En quelques minutes, son discours faisait ressortir l’incohérence d’un système où, dans les séances préliminaires et lors de la conférence, les négociateurs et les délégations officielles vivent en vase close, sans apport d’oxygène extérieur. Les négociateurs ne sont pas les seules victimes de cet isolement : à rester trop longtemps à discuter et réfléchir avec les mêmes gens dans une « chambre d’écho », on en arrive trop souvent à revenir aux mêmes conclusions.
Madame Moses proposait plutôt que des jeunes soient directement impliqués dans l’espace des négociations afin de pouvoir concrètement y contribuer. L’idéal serait évidemment que les jeunes ayant les compétences, l’intérêt et le courage nécessaire pour influencer les négociations aient des options plus intéressantes que de devoir attraper des négociateurs à leur pause déjeuner pour pouvoir influencer leurs positions nationales !
Pourquoi le Canada ne se démarquerait-il pas dans ce domaine et ne donnerait-il pas la chance à sa politique climatique d’être bonifiée par la contribution directe des jeunes ? Comme le mentionnait Madame Moses, cette planète a besoin de tout l’aide qu’elle peut avoir. Malheureusement, en ce moment, les compétences de près de la moitié de sa population sont sous-utilisées…
Oui, les jeunes n’ont peut-être pas suivi les négociations et leur contexte depuis leur tout début.
Oui, les jeunes n’ont peut-être pas encore de liens étroits avec les négociateurs influents.
Mais ce n’est pas une raison pour imaginer qu’ils ne sont pas capables d’en saisir toute la complexité.
Car les jeunes sont brillants, compétents et intelligents.
Car les jeunes sont capables de compenser tout ce temps perdu.
Car les jeunes sont indispensables et qu’on ne peut se payer le luxe de se passer d’eux.
Ce texte a été rédigé par Alix Ruhlmann, étudiante à la maîtrise en gestion de l’environnement à l’Université de Sherbrooke et membre de la délégation d’ENvironnement JEUnesse à la CdP-23 à Bonn.
Crédit photo : Jeffrey Qi, Délégation jeunesse du BCCIC
Isabelle Briottet (pronom: elle)
Chargée en projet en environnement
isabelle@enjeu.qc.ca | 514-252-3016
À venir!
Julie-Christine Martin (pronom: elle)
Chargée de projet en environnement
julie@enjeu.qc.ca | 514-252-3016, poste 226
Julie-Christine Martin obtient son baccalauréat en sciences biologiques à l’Université de Montréal en 2016. Passionnée de la nature et des sciences depuis son enfance, c’est en janvier 2017 qu’elle découvre le milieu de l’éducation environnementale. Depuis, elle a travaillé dans des OBNL à créer et animer des activités scientifiques et des formations auprès de divers publics, notamment des jeunes autochtones et allochtones ainsi que des organismes environnementaux.
Depuis 2020, Julie-Christine siège sur le conseil d’administration de Mikana, organisme autochtone ayant pour mission de sensibiliser différents publics sur les réalités et perspectives des peuples autochtones. Elle s’implique aussi bénévolement dans différentes initiatives: un projet de place publique éphémère pour revitaliser son quartier, du mentorat avec l’organisme Fusion Jeunesse et l’évaluation de futurs chiens d’assistance psychologique avec Les chiens Togo.
Chez ENvironnement JEUnesse, Julie-Christine occupe le poste de chargée de projet en environnement. Son ouverture sur l’autre, sa connaissance du milieu scolaire ainsi que ses talents pour l’organisation d’événements seront mis à contribution alors qu’elle soutiendra les membres des programmes d’accompagnement et de certification dans leurs démarches.
Élise Guerrero (pronom: elle)
Agente de projet en mobilisation
elise@enjeu.qc.ca | 514-252-3016, poste 224
Élise Guerrero détient un baccalauréat en sciences agroenvironnementales avec un profil transdisciplinaire. Impliquée dans le milieu de l’agriculture urbaine et de l’environnement depuis qu’elle est toute jeune, elle s’applique à régénérer les liens entre l’humain et la nature par l’éducation et la vulgarisation scientifique.
Elle a fait partie de la cohorte 2020-2021 du programme Jeunes leaders pour l’environnement d’ENvironnement JEUnesse et a coordonné le Club de Permaculture de McGill (Université McGill). Elle s’implique bénévolement pour plusieurs organisations et, en 2021, elle rejoint l’équipe de la Vague écologiste au municipal. Professionnellement, elle se spécialise en vulgarisation scientifique par son implication au sein du réseau Technosciences et des Expo-sciences, au Jardin botanique de Montréal et à d’autres occasions. Les villes actives, l’accessibilité universelle et la justice sociale sont quelques-uns des thèmes qui l’animent.
Chez ENvironnement JEUnesse, Élise occupe le poste d’agente de projet en mobilisation.
Sarah Lutz (pronom: elle)
Coordonnatrice des programmes éducatifs
sarah@enjeu.qc.ca | 514-252-3016, poste 228
Sarah Lutz possède une bonne expérience en gestion de projets. Elle a notamment acquis une grande compréhension du milieu scolaire et des défis auxquels il fait face en développant des activités et des programmes à l’intention du milieu de l’éducation au sein de l’organisme Culture pour tous. Elle a entre autres participé à la mise sur pied d’Hémisphères, un réseau d’écoles primaires et secondaires qui placent la culture au cœur de leur quotidien.
Formée en scénographie et en design d’événements, elle met sa créativité à contribution afin de favoriser la cohérence entre les initiatives existantes et de concrétiser les nouvelles idées. Plus que tout, Sarah est une fille d’équipe qui aime collaborer pour déployer des projets innovants.
Animée par un désir de contribuer positivement à l’épanouissement des jeunes, Sarah se réjouit de rejoindre l’équipe d’ENvironnement JEUnesse à titre de coordonnatrice aux programmes éducatifs.
Marianne Renauld Robitaille (pronom: elle)
Agente de projet en mobilisation
marianne@enjeu.qc.ca | 514-252-3016, poste 223
Détentrice d’une maîtrise en études politiques appliquées et environnement de l’Université de Sherbrooke, Marianne est passionnée par l’action climatique, tant au niveau local qu’international. Elle utilise ses capacités d’analyse et de vulgarisation scientifique pour renforcer la capacité d’agir de ses pairs.
Engagée dans son milieu depuis quelques années, Marianne a développé une bonne connaissance des principaux groupes engagés dans la lutte aux changements climatiques, la transition socio-écologique et la protection des milieux naturels. Marianne fait d’ailleurs partie de l’initiative des 50 jeunes engagés pour le climat (50JEC), qui vise à mieux intégrer la science à la prise de décision politique en matière de lutte aux changements climatiques, un sujet qui lui tient à cœur.
Marianne a également fait partie de la cohorte 2020-2021 de jeunes leaders pour l’environnement d’ENvironnement JEUnesse, et est ravie d’avoir intégré l’équipe à titre d’agente de projet en mobilisation pour susciter l’action politique et plus de justice climatique.
Sandrine Bourassa (pronom: elle)
Agente de soutien aux programmes
sandrine@enjeu.qc.ca | 514-252-3016
Sandrine est détentrice d’un baccalauréat en science politique de l’Université du Québec à Chicoutimi depuis 2018. À la suite de ses études, elle a cumulé deux ans d’expérience à titre d’attachée politique dans un bureau de circonscription fédéral, où elle était responsable de la gestion des dossiers citoyens, des communications et des envois collectifs.
Passionnée par plusieurs sujets, dont la lutte aux changements climatiques, les enjeux d’autonomie alimentaires et la transition énergétique de nos sociétés, elle décide de quitter sa région natale pour se doter d’une spécialisation de 2e cycle en gestion de l’environnement à l’Université de Sherbrooke. Jusqu’à maintenant, cette réorientation lui a permis de s’engager bénévolement dans l’organisation du colloque annuel en environnement de son association étudiante, ainsi que de faire partie de la délégation étudiante de l’Université de Sherbrooke à la 27e conférence des parties (CdP-27) sur le climat en Égypte.
Sandrine est très enthousiaste de joindre l’équipe d’ENvironnement JEUnesse à titre d’agente de soutien aux programmes pour la période estivale.
Geneviève Albert (pronom: elle)
Animatrice et conférencière en environnement
genevieve@incita.ca | 438-862-7949
Diplômée de l’Institut d’urbanisme de l’Université de Montréal, Geneviève est conseillère et animatrice en environnement depuis une dizaine d’années. Elle porte un intérêt particulier à la gestion des matières résiduelles et se spécialise également dans la fabrication de cosmétiques et de produits ménagers naturels. Coordonnatrice de l’Éco-quartier de Parc-Extension pendant plusieurs années, elle a développé une forte expertise en sensibilisation environnementale citoyenne et en intervention interculturelle.
Depuis 2019, elle collabore avec la coopérative Incita à plusieurs projets en milieux de travail et académiques : réalisation de caractérisations des matières résiduelles, mise en place de comités environnementaux, création de plans d’action zéro déchet et animation de différents ateliers en environnement.
Avec ENvironnement JEUnesse, elle collabore au programme Jeunes leaders pour l’environnement, notamment en animant et en coordonnant les activités de la cohorte 2021-2022.
Catherine Gauthier (pronom: elle)
Directrice générale
cgauthier@enjeu.qc.ca | 514-377-3114
Catherine Gauthier est directrice générale d’ENvironnement JEUnesse depuis 2016 et elle est titulaire d’une maîtrise en droit international et politique internationale. En 2018, elle a lancé une action collective au nom de toutes et tous les jeunes du Québec de 35 ans et moins contre le gouvernement du Canada. L’objectif principal de cette poursuite est d’amener le gouvernement canadien à respecter les droits fondamentaux des jeunes et à agir pour contrer la crise climatique.
Engagée sur les plans environnemental et social depuis l’âge de 15 ans, Catherine Gauthier possède une feuille de route hors du commun. Dès 2005, à l’âge de 16 ans, elle monte à la tribune pour s’adresser aux quelque 10 000 personnes déléguées de la 11e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), en tant que membre de la délégation du gouvernement du Canada. Invitée à prononcer un discours à l’Assemblée générale de l’ONU deux ans plus tard, elle prendra part à plus d’une dizaine de conférences des parties par la suite.
Catherine Gauthier a aussi conçu et animé des séminaires à l’Université de Sherbrooke sur la politique climatique internationale. Elle est régulièrement appelée à agir sur des groupes de travail en lien avec les changements climatiques, la transition juste et équitable, l’environnement, la jeunesse et l’équité intergénérationnelle. Elle a d’ailleurs coordonné les travaux du groupe de travail jeunesse pour l’élaboration du Plan pour une économie verte du Québec. Végétarienne et tenante de l’agriculture biologique et locale, Catherine Gauthier pratique ce qu’elle prêche avec grand enthousiasme, notamment en se déplaçant à vélo 4 saisons.