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20 février 2020Montréal, le 20 février 2020 – Une semaine après l’adoption par l’Assemblée nationale de la Déclaration sur les enfants, la jeunesse et l’action climatique, la responsable pour Québec solidaire en matière d’environnement, Ruba Ghazal, joint sa voix à celle de plusieurs membres des délégations jeunesses québécoises qui ont pris part à la 25e Conférence des Parties (CdP-25) sur le climat, et presse le gouvernement d’intégrer un «réflexe climat et générations futures» à toutes les nouvelles politiques publiques mises en place au Québec.
Les jeunes présent·e·s lors du point de presse, qui ont pris part aux délégations jeunesse du Québec lors de la CdP-25 au nom de l’organisme ENvironnement JEUnesse, de l’École de politique appliquée (ÉPA) de l’Université de Sherbrooke et de la délégation jeunesse des YMCA du Québec, ont notamment relaté leur expérience à la CdP-25 en décembre dernier.
«Lors de mon passage à la CdP-25, j’ai été frappée par le fossé qui existe entre les gens de la société civile et les États. Les premiers sont pleins d’ambition, mais manquent de moyens, alors que les seconds ont les moyens sans l’ambition», a déploré Julie-Christine Denoncourt, déléguée étudiante de l’Université de Sherbrooke, lors d’un point de presse ce matin à l’Assemblée nationale.
«Quand notre ministre de l’Environnement nous dit carrément qu’il ne veut pas se fixer de trop grandes ambitions par peur de rater ses cibles, c’est à se demander s’il comprend véritablement l’ampleur de la crise climatique», a ajouté Marie-Clarisse Berger, déléguée d’ENvironnement JEUnesse.
Des études d’impact pour le climat
Alors que le projet de loi 44 sur la gouvernance climatique fait présentement l’objet d’une étude détaillée à l’Assemblée nationale, les jeunes délégué·e·s ont demandé au gouvernement d’y intégrer un «réflexe climat et générations futures», c’est-à-dire d’imposer à tous les ministères la production d’une analyse d’impact sur le climat et les générations futures pour chaque politique, stratégie et règlement, comme c’est déjà le cas depuis 2014 avec le mécanisme d’impact réglementaire sur les entreprises.
«Si on fait déjà des études d’impact pour les entreprises, c’est la moindre des choses qu’on le fasse aussi pour le climat! Les jeunes Québécois·e·s s’attendent à plus que des mesures à la pièce: ils veulent un plan transformateur pour lutter contre les changements climatiques. La CAQ a adopté ma motion la semaine dernière. Maintenant, il est temps qu’elle passe de la parole aux actes et qu’elle honore son engagement d’accorder une vraie place aux jeunes dans la transition écologique», fait valoir la députée Ruba Ghazal.
«En se complaisant à ne faire que le strict minimum, l’État néglige notre futur, menace notre sécurité et joue avec nos vies. Nous n’avons plus le droit à l’échec et nous devons passer à l’action immédiatement. Le monde entier a le droit que le Québec assume pleinement son leadership climatique», conclut Rodrigue Turgeon, également délégué d’ENvironnement JEUnesse lors de la CdP-25.
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Renseignements:
Délégation d’ENvironnement JEUnesse
Léa Ilardo | ilardolea.pro@gmail.com | 438-520-5964
Délégation de l’Université de Sherbrooke
Andréanne Brazeau | andreannebrazeau@gmail.com | 438-883-2431
Délégation du YMCA
Caterina Milani, Coordonnatrice, Initiatives internationales, Les YMCA du Québec | caterina.milani@ymcaquebec.org | 514-849-5331, poste 1264
Simone Lirette, attachée de presse du caucus de Québec solidaire
simone.lirettte@assnat.qc.ca | 514-994-5095